A propos de
la densité des pages de Nausicaä
(extrait
d'une interview de Miyazaki)
Si travailler plus rendait mon manga plus facile à lire, ça m'agacerait.J'avais décidé que je ne voulais pas écrire un manga qui se lise en vitesse, comme on mange un plat de soba [nouilles japonaises].
J'ai essayé de faire au moins 11 scènes par page. Quand je relis mon travail, je trouve ça difficile à lire. J'aime écrire des choses difficiles à lire et en même temps je déteste les lire. J'ai beaucoup de mal à me décider !
Pour avoir quelque chose de facile à lire, prenez 'Ribbon' [manga pour fille]. C'est fait de telle sorte que le découpage soit facile à lire. Ça m'impressionne toujours [rires] Vraiment, je dis ça sans cynisme. J'admire vraiment cela.
C'est pour ça que ça m'a beaucoup surpris que tant de gens accrochent avec Nausicaä jusqu'à la fin.