IMPORTANT : vous restez propriétaire de votre travail, et rien de vous oblige à suivre mes conseils. Je peux avoir de bonnes idées, mais aussi d'autres qui vous plaisent moins. Votre liberté reste totale. Mon but est de vous permettre d'améliorer votre travail, pas de le refaire "à ma façon" à votre place.

1- Première approche : D'abord me contacter pour connaître mes disponibilités. Étudier un scénario prend du temps, et en période de tournage, le film sur lequel je travaille est prioritaire.

Sur le formulaire, prenez soin de copier le mot 'animation' à la place d'anti-spam', sans quoi je ne recevrai pas votre message.

Si je suis disponible, je vous indique à quelle adresse email m'envoyer votre scénario (ou votre projet, quel qu'en soit le stade de développement). Ce peut être un fichier .doc; .odt, .pdf, à votre convenance. Vous pouvez aussi me l'envoyer sur papier. Il n'est pas nécessaire, à ce stade, que votre scénario soit déposé à la SACD.

À la rigueur, faites-vous un auto-envoi si vous voulez vous rassurer. Lorsqu'on envoie un scénario à un producteur ou à un distributeur, en revanche, il est indispensable de le protéger.

2- Évaluation du travail à mener : Après avoir lu votre travail, je vous écris un message électronique proposant différents modes de travail possible, avec les devis correspondants.

Je n'offre plus de commentaires de première lecture, sauf pour les courts-métrages dans la limite de mon temps disponible. Cependant, je peux pointer ce qui me parait particulièrement intéressant dans un projet.

Il arrive souvent que les auteurs ne "voient" pas eux-mêmes à quel point certaines de leurs idées sont bonnes, et du coup, les sous-exploitent. Il m'est arrivé d'amener un auteur à reprendre pendant des mois de travail l'intégralité d'un projet sur la base d'une seule phrase de commentaire.

Imaginez ce que peut donner une séance d'une heure, ou un atelier sur un week-end.

3- Prévoir des réunions de travail : Si vous souhaitez que j'intervienne sur votre scénario, il faudra échanger à la fois par écrit et de vive voix.

C'est possible par téléphone, mais je travaille surtout par skype ou en utilisant des logiciels vocaux comme Teamspeak ou Mumble.

L'idéal est tout de même de se rencontrer pour discuter tranquillement avec les documents sous les yeux.

4- Modalités de suivi : Il y a de nombreuses façons de travailler sur un scénario. Par exemple :

- si vous écrivez seul, j'interviens en consultant-conseil.

- vous pouvez aussi me demander d'écrire ou de réécrire une ou plusieurs scènes, ou des dialogues. Cependant, la plupart du temps les scènes à problème sont des scènes-clés, et leur finalisation résulte plus d'un travail interactif que d'une solution miracle.

- il peut s'agir d'une réelle co-écriture, si par exemple vous avez déjà écrit un livre et qu'il s'agit d'en travailler l'adaptation.

- peut-être vous faut-il seulement un peu d'aide à la clarification de la structure fondamentale de l'histoire... et un regard extérieur pour ne pas trop vous égarer dans des intrigues secondaires.

En clair, on discute, on essaie, on écrit, on réécrit... suivant un cheminement bien rarement linéaire ! La méthode de notre collaboration se construit en même temps que la relation de travail.

Il est difficile d'entrer dans les détails, car chaque auteur, chaque projet amène une approche particulière. Cependant je commence souvent par travailler avec l'auteur sur la structure du récit.

C'est essentiel, car la structure constitue véritablement le squelette du scénario. C'est à cette étape qu'il faut bien définir le sujet de l'histoire, et ses thèmes principaux. Quels en sont les enjeux, qui est le protagoniste (ou les protagonistes le cas échéant), quels sont ses buts conscients, ses désirs inconscients, ses qualités, ses défauts... et en particulier les obstacles internes qu'il devra affronter.

Il arrive souvent qu'un récit se trouve bloqué alors que tout est intéressant et original... juste parce que l'auteur n'a pas bien choisi le protagoniste. Songez à Amadeus de Milos Forman. Si le film fonctionne si bien, c'est précisément parce que Mozart n'est pas le protagoniste du film. C'est Salieri qui a cette fonction. Mozart, lui, est l'adversaire!

Vient ensuite le travail de développement et d'enchaînement des séquences, puis des scènes, et enfin des dialogues.

Si vous m'envoyez une continuité dialoguée complète, je n'aborde en général les dialogues qu'après que la structure, les séquences et les scènes soient bien posées.

Il arrive aussi de commencer par un gros travail de réflexion sur l'univers du récit, sa cohérence et sa pertinence par rapport au thème central.

5- Combien ça coûte : C'est extrêmement variable selon la nature du projet et vos besoins.

Certains collègues mettent en ligne leurs tarifs. Il s'agit souvent de chiffres assez arbitraires.

La base minimale est de l'ordre de 50 euros de l'heure charges incluses, mais elle est négociable selon les cas.

Si vous avez un projet de court-métrage et un budget microscopique, je ferai certainement une grosse ristourne.

Si votre projet est une comédie avec Dany Boon et Kad Mérad, la négociation sera forcément différente, mon apport pouvant contribuer au succès d'un film très rentable...

Dans tous les cas, je ne facture qu'après validation d'un devis.