Les doutes du Bouddha
pensées attribuées au Bouddha par Mahâvagga

J'ai découvert cette vérité profonde, difficile à appercevoir, difficile à comprendre, remplissant le coeur de paix, sublime, que seul le sage peut saisir. Dans le tourbillon du monde s'agite l'humanité adonnée à la convoitise, trouvant dans le monde son plaisir. Pour l'humanité qui s'agite, ici bas, dans le tourbillon du monde, ce serait chose difficile à comprendre que la loi de Causalité, l'enchaînement des causes et des effets. Et ce sera choses plus difficiles à comprendre encore que la dissolution de toutes les formations, l'illusion de la personnalité, la destruction du désir, l'absence de passion, la paix du coeur, le Nirvâna. Si je prêche cette doctrine et que les hommes ne soient point capables de la comprendre, il n'en résultera rien, sinon de la fatigue et de la tristesse pour moi.

Pourquoi découvrirais-je au monde ce que j'ai acquis au prix de tant d'efforts ? Cette vérité sera incompréhensible à ceux qu'emplissent le désir et la haine. C'est chose difficile à saisir, profonde, cachée à l'esprit grossier. Ils ne peuvent la voir ceux dont la convoitise enveloppe l'esprit de profondes ténèbres.

(...) Que celui qui a des oreilles entende !

Mahâvagga

Il n'existe pas plus de textes écris par le Bouddha que de textes écris par Jésus. Il s'agit toujours d'oeuvres écrites postérieurement à la mort du grand homme, par un de ses continuateurs.

Je vous invite à vous fier davantage à l'esprit qu'à la lettre...