mise à jour le 17 octobre 2011
Voyage au pays de l'éternelle jeunesse A travers notamment Into to the West (Le cheval venu de la mer) de Mike Newell (1992), une étude des différentes manières dont le cinéma aborde la question des rapports entre l'enfance et la mort. Le deuil est un thème que peu de cinéastes abordent, qui suppose un travail sur le passé et la mémoire. Approche analytique du traitement distancié qu'offre l'allégorie du conte ou de la légende. Liens avec Fisher King de Terry Gilliam, Shara de Naomi Kawase, Crin Blanc d'Albert Lamorisse. L'être vêtu de bleu, ou la vierge rédemptrice Nausicaä et ses avatars dans le parcours artistique de Miyazaki : une approche féministe du schéma messianique. Avant Nausicaa, il y eut Cathy dans les Joyeux pirates de l'île au trésor de Hiroshi Ikeda (1971)... Cette jeune femme rousse souvent habillée bleu, on la retrouve sous diverses formes au fil des oeuvres (Fiolina dans Marco, Monsry dans Conan fils du futur, Clarisse dans le château de Cagliostro, Fio dans Porco Rosso, ...)
Le Mythe du monstre charmant A travers La Belle et la bête de Jean Cocteau, Edward aux mains d'Argent (Tim Burton) , Porco Rosso (Hayao Miyazaki), King Kong (Cooper & Schoedsack) et Au fond des Bois de Benoit Jacquot. Le Golem et ses avatars cinématographiques Créatures articicielles, humains de synthèse, robots et réplicants, une exploration des rapports de l'homme à sa propre re-création dans l'histoire du cinéma. Corps peut-être sans âme, mais pas nécessairement sans esprits, tous renvoient par effet-miroir à cet homme-machine décrit par Descartes. Le Golem, crée par l'homme, n'est dans les anciens récits qu'un moyen de détruire qu'il faut finir par arrêter. Ce schéma se retrouve jusque dans Terminator de James Cameron. Mais De Ghost in the Shell à l'homme bicentnaire, en passant par Blade Runner, Les humains deviennent cyborg, et les robots deviennent sensibles... L'histoire des Golems et de leurs avatars au cinéma, c'est aussi un peu l'histoire du regard de l'homme sur sa propre condition.
Le cinéma d'animation japonais Repères historiques, thématiques, esthétiques et civilisationnels (culture, spiritualité). Approche chronologique et technique, panorama d'auteurs majeurs - oeuvres marquantes (long métrage, animation télévisée, court-métrage). Les premiers courts-métrages animés japonais datent de 1917. Pendant des décennies, le développement de ce cinéma va être ignoré de l'occcident, qui en découvrira quelques bribes télévisées dans les années 1970. Pourtant, l'animation pour la télévision est récente (1963), et ne relève ni des mêmes ambitions ni du même modèle économique que celle pour le cinéma. Durant les années 1960, deux modes de production se développent, assez différents mais pourtant en intéraction... 1, 2, 3, Léon & Le Bonhomme de Neige. Conférence école et cinéma - analyse technique et filmique de 5 court-métrages d'animation. Codes narratifs, mise en scène, travail du son - procédés temporels (ellipse, flashs-backs, flashs uchroniques) - jeux d'échelle - choix de focalisation et de point de vue (caméra objective / subjective) Japon : Culture, manga et animation Acquisition de repères sur la culture japonaise à partir des mangas, du cinéma et du cinéma d'animation. Panorama historique illustré - naissance et développement de la civilisation japonaise - images descriptives & narratives - influences occidentales croisées - naissance et diversification du manga - cinéma et cinéma d'animation - séries télé - production, & loi du marché. La dramaturgie des mangas Bien des dessinateurs français et européens s'engagent dans la création d'oeuvres de style manga. Ce mode de narration a été très étudié sur le plan formel : conception graphique des personnages, découpage quasi-cinématographique, tramages, décomposition à la fois des actions et des changements émotionnels... |